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COMPAGNIE BJ

Le théâtre est l’outil que j’ai choisi pour me mettre à l’étude de l’Homme dans sa relation au monde.En étudiant par le théâtre et les mythes les forces de destruction dont l’Homme est l’objet, j'étudie dans un même mouvement les forces de réparation et de vie qui le constituent. J’ai créé la Cie BJ pour oeuvrer sur cette voie et la mener en partage. La relation est l’unique sujet de toute pièce de théâtre. J’aime aborder une oeuvre comme on se met à l’étude d’un texte fondateur : En quête d’interprétations que je sais relatives et re-interprétables à l’infini. Ma démarche s’appuie sur l’hypothèse de base qu’une oeuvre, un texte, a à nous enseigner quelque chose du monde contemporain dans lequel nous vivons. En amont du travail, je ne sais rien d’elle ou de lui. Je sais juste que je vais devoir me livrer à l’expérience, dépouillée autant que possible de mes certitudes, pour qu’une forme apparaisse. C'est la mise en oeuvre d’une nécessité profonde à me mettre au travail. Et ce besoin profond s’appuie sur mon besoin de faire lien. Je ne peux travailler que dans ce sens.

 

Barbara Jung

 LES SAMEDIS DE LA PENSÉE
LECTURES PERFORMÉES PHILOSOPHIQUES

UN AUTEUR.ICE / UN ACTEUR.ICE / UN CHOEUR

C’est le désir de réunir, une pensée et une voix.
Celle d’un.e auteur.ice et celle d’un.e acteur.ice

Une pensée oeuvrant à l’élévation des coeurs et des consciences.
Une voix engagée au service du vivant

C’est le désir d’associer à cette rencontre la puissance d’un Choeur 
Un Choeur amateur que j’appelle philosophique, ouvert à tous, préparé et emporté par la passion de l’artiste.

C’est le désir de consacrer à cette rencontre une journée entière
Et d’en partager le fruit avec le public

C’est enfin, la conviction profonde qu’il est essentiel aujourd’hui, face à la violence et à la déraison, de se rappeler à la beauté du monde, à notre pouvoir de résilience, à nos capacités de métamorphose, et à nos facultés de créer des espaces de rencontre pour « Être » ensemble, ne serait-ce qu’un court instant.

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TÉMOIGNAGE 

À la lecture du livre de Jean-François Laville , cela a été une évidence:

"Il faut donner à entendre ces témoignages"
Une responsabilité pour moi politique et civique, mais aussi un besoin en tant que femme de théâtre d’inscrire ma pratique dans l’accompagnement et le soutien de ceux qui se sont engagés sur le chemin de la dénonciation et de la résilience.
Leurs paroles ouvrent une réflexion profonde sur les dérives de nos sociétés et sur les systèmes d’emprises qui s’y développent. Mettre en lecture ces témoignages c’est poursuivre le geste d’auteur de Jean-François Laville et de ceux qui ont trouvé la force de sortir du silence en mettant des mots sur les violences qu’ils ont subies. 

                                                                                         

CRÉATION 2027

OEDIPE 
SÉNÈQUE ET POUVOIR DE TRANSFORMATION

La peste ravage Thèbes. Pour y mettre un terme, l’oracle demande de retrouver le nom du meurtrier de Laïos, le précédent roi de la cité. Oedipe mène l’enquête, fiévreusement, méticuleusement, sans savoir qu’il s’agit de lui-même, sans savoir que « lui-même » est celui qu’il recherche. « Qui suis-je ? » demande Oedipe à la Pythie de Delphes… et le réel de lui répondre.

Comme la vague engagée dans son mouvement inaltérable, les questions posées au réel mettent en mouvement toutes les forces inconscientes - pourrais-je dire les forces du destin ? - à délivrer leur réponse.

 

Oedipe interroge l’élan fondamental de chacun à partir en quête de son « nom » quelqu’en soit le prix à payer. En le trouvant, Oedipe se découvre inceste et parricide. Face à l’horreur il se mutile, il se crève les yeux. Mais j’aime à penser que la mise en lumière de son mystère fondamental répare quelque chose de son histoire : Il rétablit le vrai en lui-même, le lien à sa lignée. 

Oedipe grand ignorant, Oedipe roi et mendiant, son royaume se meurt, son royaume est devenu stérile, il lève le voile, il lève les secrets de son histoire et redonne vie à sa terre mère : Thèbes. Oedipe est la force du vivant au travail du vrai. Oedipe est l’arbre qui reprend vie. Oedipe est « l’arbre monument ».

© Barbara Jung
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